La CGT Canon

OM/OKS :
Charge de travail

Depuis la dernière réorganisation, imposée par le plan de relance, et au redécoupage des zones commerciales, les équipes OM/OKS doivent faire face à un déséquilibre de leur charge de travail.

En plus d’avoir l’IP (Impression Professionnelle) à gérer, soit le plus souvent une zone supplémentaire (1 directrice et 4 vendeurs en plus), des gestionnaires récupèrent toute une gamme de produits qui était gérée auparavant par les vendeurs et les gestionnaires de DS office. Ainsi, pour les IPC165 / IPC170 / IR8000, si le vendeur IP est propriétaire du compte, la saisie incombe désormais à l’OCM IP. Il en est de même si la configuration vendue est pourvue d’une connexion Fiery. Dans le cas contraire, le matériel reste pris en charge par DS office. Une clef de répartition bien complexe !

Cette demande, émanant du Commerce IP et acceptée par le management de Biz’Ops dans un souci de centralisation du traitement, pose le problème de la charge de travail supplémentaire compte tenu des difficultés à pérenniser les effectifs. Bref, encore une fois, les ressources ne suivent pas.

Cela revient à confier à une équipe, avec un effectif similaire à 2021, davantage de vendeurs par gestionnaire mais également davantage de produits à saisir. Cette réorganisation aurait été comprise et acceptée si elle avait été réfléchie à l’avance et, surtout, si les effectifs avaient été adaptés. Par ailleurs, il semble que les gestionnaires OM et OKS, impactés par ces remaniements, n’en aient même pas été avertis !   Chacun se retrouve à apprendre que son périmètre a évolué, tant en nombre de vendeurs qu’en nombre de matériels !

Deuxième effet « Kiss Cool » de cette évolution : des gestionnaires OM Office, dont le périmètre vendeur a diminué, ne sont même pas au courant que les catégories de machines, précédemment mentionnées, n’entrent plus dans leur giron. Leurs inquiétudes sont donc fortes et les amènent à s’interroger sur le devenir de leur activité. Ainsi, nous avons, pour l’IP/LPF/POS et CNI, des gestionnaires qui se demandent comment s’en sortir avec un déficit d’effectif, et de l’autre côté, en région Office, des gestionnaires qui se demandent quoi faire avec si peu de vendeurs à gérer.

Enfin, la pérennisation des postes est un énorme enjeu pour Biz’Ops, sachant que la bonne intégration des nouvelles recrues dépend aussi de la formation qui leur est dispensée. En effet, il nous a été rapporté que les formations n’étaient données que lorsqu’un groupe de « nouveaux entrants » était constitué. Autrement dit, il serait d’usage d’attendre le recrutement de plusieurs gestionnaires pour lancer une session de formation. Ce mode opératoire ne permet pas de former, de façon immédiate et efficace, les gestionnaires qui sont donc pris en charge par les collègues, qui font ce qu’ils ou elles peuvent, pour les aider à progresser. Devant ainsi stagner trop longtemps à un même niveau de compétences, certaines nouvelles recrues semblent se démotiver très vite et préfèrent mettre fin à leur collaboration prématurément.

Lors du CSE ordinaire du 21 avril dernier, vos élus CGT ont alerté la Direction des conséquences sur les conditions de travail des gestionnaires, sachant que ce point a toujours été au centre des préoccupations de vos élus. La Direction a entendu et s’est engagée à se rapprocher de Madame RAVAUX pour éclaircir la situation et nous faire un retour. Nous restons vigilants !!!